Une découverte pas comme les autres

L’histoire commence sur un terrain où le ballon ovale règne en maître.
Un barbecue de fin d’année, l’équipe de rugby réunie… et au milieu de tout ça, un certain Vincent Grimaud qui pose une planche étrange à côté des joueurs de pétanque.

« On s’est tous demandé mais qu’est-ce que ce truc ??? », raconte Greg en riant.
Quelques sacs lancés plus tard, le virus était déjà là. Les rugbymen, compétiteurs et chambreurs, se prennent au jeu. Greg accroche immédiatement.

Fan de jeux de précision — pétanque, fléchettes, molkky, en famille — il retrouve dans le cornhole ce mélange parfait de simplicité et de technicité.

Alors, quand Vincent annonce en septembre 2022 :
« Je crée un club »,
Greg répond sans hésiter :
« Banco, je te suis ! »
Pour le jeu… mais aussi pour la personne qu'est Vincent — d'une grande gentillesse, disponible et investis —. Des valeurs qui me correspondent.

Les débuts : une photo, une bière, un sourire

Grâce aux réseaux sociaux, Greg a conservé un souvenir précieux :
lui, sac à la main, sourire d’enfant, bière dans l’autre main — Car il faut conserver les valeurs de l'ovalie — dit-il en riant.
« Nous étions trois (huit) si mes souvenirs sont exacts, et j’étais fier d’être l’un des premiers licenciés », dit-il.

Une image simple, mais qui résume beaucoup : joie, décontraction, amitié… l’ADN du CHC.

Un joueur qui cherche (et trouve) son style

Greg est un perfectionniste :
« Je suis très critique envers moi-même… Je dirais un style qui cherche son style », avoue-t-il avec modestie.

Pourtant, son jeu, tout le monde le reconnaît :

Ses forces

Une concentration solide

Une palette technique variée, quand la confiance est là

Son défaut avoué

Les pushs :
« Je rate souvent le sac à pousser… et ça pique au score. »

Ses axes de progression

Les pushs

Les rolls

Et un objectif personnel qu’il rêve de cocher :
le « and one », sortir un sac adverse en rentrant en airmail.

Des moments forts… très forts

Quand on lui demande un souvenir marquant, Greg ne réfléchit pas longtemps.
Direction l’Italie.
Un duel contre Thomas Schwarz, joueur allemand réputé pour ses airmails.

Greg gagne sur… un airmail avec drag de deux sacs.
Un moment de pur bonheur.

Côté fun, ses anecdotes parlent d’elles-mêmes :
– les éclats de rire à l’entraînement et même en tournoi,
– les sacs qui tiennent au-dessus du trou par miracle,
– et surtout cette fois où il joue avec sa main gauche à Ornex…
et s’en sort étonnamment bien !

Le portrait fun : entre rivalités et amitiés

Partenaire idéal

Sans surprise : Vince.
Et s’il faut une raison ?
« Parce que TOULON. »
Ceux qui savent, savent.

Rival amical

Éric Hubert, une relation faite de respect et de petites revanches.
Battre Éric, 2 fois, en 2025 après sa défaite en finale en 2023 ?
Une fierté et un vrai petit plaisir sportif.

Sa phrase à lui

« Allez minot ! »
Signe annonciateur d’un 4-bagger imminent.

Un message pour les nouveaux

Greg n’hésite jamais à encourager les débutants :
« Ne pas se prendre la tête. Tout le monde rate la planche au début. Avec un peu d’entraînement et de persévérance, tout vient. Et surtout : garder un esprit convivial. »

Et il conclut avec la devise qu’il porte haut :
« Tout le monde peut jouer, tout le monde peut gagner. »

Le Mot du Président

Greg Sogno, un joueur, un ami, une valeur sûre

"Investi, agréable, toujours partant, toujours souriant…
Greg fait partie de ces joueurs qui façonnent l’âme d’un club. Et c'est pour cette raison que je lui ai demandé de devenir le responsable technique du CHC!

Greg c'est aussi un compétiteur avec du cœur, un technicien, un partenaire fidèle, un rival loyal — une source constante d'encouragements et de bonne humeur .

Un joueur comme on en voudrait 50.
Un ami comme on n’en trouve pas souvent."

Et au-delà du personnage attachant, une chose est sûre : après sa très belle 19ᵉ place au classement OFCH la saison dernière, il est fort à parier que Greg Sogno sera l’un des joueurs à suivre cette année. Son sérieux, son évolution et sa détermination pourraient bien le propulser encore plus haut.

Fabien Mugrida pour "La Gazette du CHC"